DÉFINITION ET CONCEPTS
L’indice des prix sur le logement (IPL) est un indice qui permet de mesurer les variations de prix des logements résidentiels (appartements, maisons individuelles, maisons mitoyennes, etc.) en fonction du temps. L’indice des prix sur le logement est exprimé en pourcentage de variation par rapport à une date de début spécifique (dont l’IPL est de 100). Le calcul de l’indice prend en compte les logements neufs et existants, indépendamment de leur utilisation finale et de leurs anciens propriétaires.
Les prix des logements et plus généralement de l’immobilier peuvent évoluer différemment des prix des autres produits de consommation. Tous les acteurs économiques ont besoin de connaître ces différences. La production de l’indice vise à enrichir l’information statistique sur le marché du logement. L’indice des prix des logements est composé de deux indices : celui des logements anciens et celui des logements neufs. Les indices de prix des logements constituent un outil important pour l’analyse économique, la politique monétaire, la mesure de la stabilité financière et de l’exposition au risque, l’évaluation des politiques publiques, le fonctionnement du marché résidentiel (réduction de l’asymétrie d’information), tout en contribuant à la prise de décision des particuliers.
MÉTHODE DE CALCUL
L’indice est calculé conformément à la méthodologie appliquée pour le calcul de l’Indice Harmonisé des Prix à la Consommation. Les indices sont calculés à l’aide d’une formule de Laspeyres avec une période de référence (souvent le quatrième trimestre de l’année précédente). On définit ainsi un parc de logements de référence dont on calcule la valeur à la période de référence. Si l’indice à une date donnée est plus élevé que l’indice de l’année de référence (indice de la période de référence est égal à 100), on dit qu’il y a une hausse générale des prix du logement. A l’inverse, un indice inférieur à celui de l’année de référence indique une baisse générale des prix
DÉFINITION ET CONCEPTS
L’indice des prix sur le logement (IPL) neuf est un indice qui permet de mesurer les variations de prix des logements résidentiels neufs (appartements, maisons individuelles, maisons mitoyennes, etc.) en fonction du temps. Il est exprimé en pourcentage de variation par rapport à une date de début spécifique (dont l’IPL est de 100). Le calcul de l’indice prend en compte les logements neufs indépendamment de leur utilisation finale et de leurs anciens propriétaires
DÉFINITION ET CONCEPTS
L’indice des prix sur le foncier (IPF) permet de mesurer les variations de prix des terres en fonction du temps. Il est exprimé en pourcentage de variation par rapport à une date de début spécifique (dont l’IPF est de 100).
DÉFINITION ET CONCEPTS
Le logement est un local distinct et indépendant se trouvant à l’intérieur d’une concession si celle-ci en comporte plusieurs, une se confondant à la concession elle-même, pour servir d’habitation. La concession est une unité d’habitation formée par une ou plusieurs constructions entourées ou non par une clôture (INSD, 2019).
Le type de marché du logement fait référence au fait que le logement ait été construit ou non selon le Code de l’Urbanisme et de la Construction (CUC) du Burkina Faso. Le logement est qualifié de formel s’il est construit conformément au CUC, si sa construction a été à l’initiative du gouvernement (public) ou des promoteurs privés.
Secteur formel : Constructions réalisées par l’État ou ses démembrements, les coopératives d’habitat et les promoteurs immobiliers. On pourrait également associer l’auto-construction faite avec un permis de construire dans la mesure où l’existence formelle d’une telle construction est constatée par l’État ou ses démembrements.
Un logement est qualifié d’informel s’il n’est pas conforme au CUC.
Secteur informel : Constructions sans l’obtention préalable de permis de construire, ni régularisation ultérieure.
DÉFINITION ET CONCEPTS
C’est le mode d’acquisition du logement le plus fréquemment utilisé par les ménages. Les types d’acquisitions possibles sont : l’achat, l’autoconstruction, l’héritage, la donation.
DÉFINITION ET CONCEPTS
Un logement neuf pour une année donnée est un logement dont la construction s’est achevée au cours de l’année en question. Le logement est un local distinct et indépendant se trouvant à l’intérieur d’une concession si celle-ci en comporte plusieurs, une se confondant à la concession elle-même, pour servir d’habitation. La concession est une unité d’habitation formée par une ou plusieurs constructions entourées ou non par une clôture (INSD, 2019). Secteur formel : Constructions réalisées par l’État ou ses démembrements, les coopératives d’habitat et les promoteurs immobiliers. On pourrait également associer l’auto-construction faite avec un permis de construire dans la mesure où l’existence formelle
DÉFINITION ET CONCEPTS
Le lotissement est l’opération d’aménagement ayant pour objet la division d’un terrain nu à plus de deux lots viabilisés destinés à l’habitation et/ou aux activités connexes.
L’espace urbain est défini comme la zone urbaine ou la ville dans laquelle la mesure de l’indicateur est mise en œuvre. Pour une comparaison globale des données obtenues, il est recommandé d’utiliser la définition harmonisée des zones urbaines et rurales.
Les Quartiers irréguliers se réfèrent aux établissements sans modèle identifiable comme celui qui peut être identifié par le réseau de rues, l’organisation des bâtiments et les normes d’espace. Dans de nombreux cas, les quartiers irréguliers peuvent faire référence à un développement urbain organique qui est identifiable par les aspects morphologiques de la forme bâtie et des modèles de rues. Il convient, cependant, de noter que toutes les formes urbaines organiques ne constituent pas des quartiers irréguliers, car certains quartiers organiques représentent une forme urbaine claire/ organisée.
Les quartiers irréguliers ne doivent pas non plus être confondus avec les établissements informels, bien que l’irrégularité soit souvent utilisée pour définir l’informalité. Les Quartiers réguliers sont définis comme des zones urbanisées où une forme urbaine claire existe. Ces quartiers comprennent souvent des zones planifiées avec des rues bien délimitées et une forme bâtie.
Les Quartiers non développés font référence aux parties d’une ville ou d’une zone urbaine qui sont aménageables (non classées comme espaces ouverts, réserves naturelles, zones protégées, etc.) mais qui, au moment du calcul de l’indicateur, ne répondent pas au statut de développement avec des zones planifiées ayant des rues bien délimitées et une forme bâtie. Celles-ci peuvent inclure des terres réservées à l’expansion urbaine future (réserves foncières), mais qui relèvent de la zone urbaine.
DÉFINITION ET CONCEPTS
La superficie des parcelles produites est celle occupée par les parcelles. Les parcelles sont produites par l’État et ses démembrements, les collecttivités territoriales, les promoteurs privés ainsi que les particuliers.
DÉFINITION ET CONCEPTS
Le type d’usage est lié à la destination des terrains.
La destination des terrains du domaine foncier national est déterminée par les schémas et plans d’aménagement ou par l’acte d’attribution dans les zones non aménagées. Les types d’usage sont : habitation, commerce et service, équipements scolaires, de santé, de culte et culturels, agricole, …